Usages du sauna
Retour sur des fixations inutiles (et perverses)
* * *
Les cabanes de sudation étaient connues des hommes préhistoriques des régions tempérées et froides de l'hémisphère nord.
En
restent pour témoins les peuplades de Sibérie et les tribus
amérindiennes des actuels États-Unis et Canada dont beaucoup utilisaient
des huttes de transpiration (sweat lodge dans les documents en
anglais) lors de l'arrivée des européens. C'étaient des édifices en
branchage dans lesquels on roulait des pierres chauffées dans un feu de
bois.
Le malade ou le guerrier voulant se purifier s'isolait dans ce
local sommaire que des comparses fermaient hermétiquement.
Dans
un premier temps les huttes de transpirations ont été améliorées
en sauna enterré puis, avec la maîtrise du travail du bois, les cahutes
devinrent maisonnettes en bois empilé à la manière des fustes dans une
bonne partie de l'Europe.
Ce sont les saunas à fumée, que l'on appelait
étuves en France.
Au Moyen Âge, l'église catholique d'Europe centrale et
occidentale, luttant contre la nudité et la promiscuité, mit toute son
énergie à éradiquer, en interdisant leur pratique et en fermant les
établissements la permettant, la pratique de l'étuve et des bains
publics.
Une des raisons invoquées pour bannir les saunas fut, comme
pour les bains, de décréter que la pratique du sauna était responsable
de nombreuses maladies courantes à l'époque comme la peste qui se
répandait pensait-on par les pores dilatées qui absorbaient les miasmes,
ce qui engendra par la suite la culture de «la toilette dite sèche»
Cette
pratique de l'étuve survécut en Russie et dans les pays nordiques, plus
tardivement christianisés, où les églises orthodoxes et luthériennes
surent en percevoir les bienfaits hygiéniques pour les populations.
Les
traditions populaires russes associent le «Bannik» aux maisonnettes de bains : il s'agit d'un petit esprit domestique, parfois farceur, parfois cruel, qui hante ce lieu appelé «bania».
La Suède (sous le nom de bastu) et la Finlande ont élevé au plus haut point la technique du bain de vapeur sèche. (N.D.L.R. Le hammam oriental n'est en rien comparable : la température y est sensiblement moins élevée car c'est idéalement un bain de vapeur humide, les gouttelettes en suspension dans l'atmosphère confinée se déposant finement sur l'épiderme sans obtenir l'effet carminatif recherché par les adeptes du sauna qui l'accentueront encore, en se fustigeant les uns les autres à coups de branchages feuillus.)
Au début du XXe
siècle, les athlètes finlandais aux Jeux Olympiques puis les soldats de
la Guerre d'hiver ont fait connaître au monde entier le sauna et ont
associé ses qualités à leurs exploits.
(extraits du site "Bien-être et confort" sous le lien :
http://www.bienetreconfort.com/origines-du-sauna.html)
Sur la Toile:
https://fr.wikipedia.org/wiki/Sauna
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Les cabanes de sudation étaient connues des hommes préhistoriques des régions tempérées et froides de l'hémisphère nord.
En
restent pour témoins les peuplades de Sibérie et les tribus
amérindiennes des actuels États-Unis et Canada dont beaucoup utilisaient
des huttes de transpiration (sweat lodge dans les documents en
anglais) lors de l'arrivée des européens. C'étaient des édifices en
branchage dans lesquels on roulait des pierres chauffées dans un feu de
bois.
Le malade ou le guerrier voulant se purifier s'isolait dans ce
local sommaire que des comparses fermaient hermétiquement.
Dans
un premier temps les huttes de transpirations ont été améliorées
en sauna enterré puis, avec la maîtrise du travail du bois, les cahutes
devinrent maisonnettes en bois empilé à la manière des fustes dans une
bonne partie de l'Europe.
Ce sont les saunas à fumée, que l'on appelait
étuves en France.
Au Moyen Âge, l'église catholique d'Europe centrale et
occidentale, luttant contre la nudité et la promiscuité, mit toute son
énergie à éradiquer, en interdisant leur pratique et en fermant les
établissements la permettant, la pratique de l'étuve et des bains
publics.
Une des raisons invoquées pour bannir les saunas fut, comme
pour les bains, de décréter que la pratique du sauna était responsable
de nombreuses maladies courantes à l'époque comme la peste qui se
répandait pensait-on par les pores dilatées qui absorbaient les miasmes,
ce qui engendra par la suite la culture de «la toilette dite sèche»
Cette
pratique de l'étuve survécut en Russie et dans les pays nordiques, plus
tardivement christianisés, où les églises orthodoxes et luthériennes
surent en percevoir les bienfaits hygiéniques pour les populations.
Les
traditions populaires russes associent le «Bannik» aux maisonnettes de bains : il s'agit d'un petit esprit domestique, parfois farceur, parfois cruel, qui hante ce lieu appelé «bania».
La Suède (sous le nom de bastu) et la Finlande ont élevé au plus haut point la technique du bain de vapeur sèche. (N.D.L.R. Le hammam oriental n'est en rien comparable : la température y est sensiblement moins élevée car c'est idéalement un bain de vapeur humide, les gouttelettes en suspension dans l'atmosphère confinée se déposant finement sur l'épiderme sans obtenir l'effet carminatif recherché par les adeptes du sauna qui l'accentueront encore, en se fustigeant les uns les autres à coups de branchages feuillus.)
Au début du XXe
siècle, les athlètes finlandais aux Jeux Olympiques puis les soldats de
la Guerre d'hiver ont fait connaître au monde entier le sauna et ont
associé ses qualités à leurs exploits.
(extraits du site "Bien-être et confort" sous le lien :
http://www.bienetreconfort.com/origines-du-sauna.html)
Sur la Toile:
https://fr.wikipedia.org/wiki/Sauna