Sur "Psychologie de l'islamisme", de Félix Savarel
(Première publication le vendredi 6 septembre 2013)
Félix Savarel a été relié pendant plus de vingt ans à l’Université en France et à l’étranger, et est maintenant chercheur indépendant. Il s’est spécialisé depuis une trentaine d’années dans la psychologie religieuse en général, et dans ses déviations pathologiques. Il n’est en lien avec aucune organisation politique, religieuse ou gouvernementale. Du point de vue personnel, il croit en une spiritualité au-delà des religions. Ce livre n’a été financé que par son travail en tant que thérapeute, et s’il fait partie d’un groupe, c’est celui des gens de bon sens. Cependant, son bon sens est aidé et étayé part une trentaine d’anées de recherche dans le domaine de la psychologie religieuse, et une expérience de plus d’un an de thérapeute dans un pays du Maghreb.
(Félix SAVAREL, Psychologie de l'islamisme)
donnera beaucoup de matériel, en quelque sorte pédagogique dans ce sens.
Cette attitude d’esprit est très nouvelle pour la plupart des immigrants qui arrivent de pays musulmans traditionnels, mais il s’agit d’un réel cadeau de bienvenue que l’Europe peut leur offrir à leur arrivée.
"De mon point de vue personnel, je crois que l’être humain est appelé à
faire l’expérience de l’Absolu, c’est sa vocation profonde, mais pour moi, la religion suprême est la non-violence, les croyances se situent bien en dessous de ce niveau. Si elles aident dans ce sens, elles doivent être encouragées, si elles vont en sens inverse, elles doivent être déconstruites pour bien mettre en évidence les mécanismes de la pathologie de violence qui les anime."
"Agrégé de lettres classiques, il a été attaché culturel à deux reprises quatre ans à Tel-Aviv, puis aussi à Téhéran du temps de Khomeiny. Il s’est plongé dans l’histoire antique d’Israël pour la débarrasser de maintes légendes et analyser en profondeur le rapport de l’Ancien Testament avec la violence. Il en a montré les conséquences pour le christianisme, l’islam et les totalitarismes du XXe siècle.
"Jan Assmann quant à lui est un égyptologue allemand, qui remet à l’honneur les valeurs du paganisme égyptien et antique après plus de deux millénaires de désinformation monothéiste. Un de ses derniers livres est aussi intitulé Violence et monothéisme (Cultures d'islam, France Culture), et le précédent Le prix du monothéisme(29) a remporté un prix européen de l’essai.
"L’ouvrage de Jacques Pous (30), La tentation totalitaire (Archives de sciences sociales des religions) très bien documenté, est en quelque sorte au départ la confession d’un ancien moine et missionnaire qui a réfléchi en profondeur sur les limites et inconvénients du prosélytisme.
C’est le résultat de plus de 20 ans de réflexions approfondies.
Le déni de la violence monothéiste qui met les points sur les i et
sait discuter son sujet avec une argumentation et une documentation serrées
(plus de 900 notes !)aborde cette question du déni, voire du négationnisme monothéiste."
Méditons ceci:
"L'erreur ne devient pas vérité parce qu'elle se propage et se multiplie; la
vérité ne devient pas erreur parce que nul ne la voit." (Gandhi)